Au cours du 14ème siècle, Chao Phi Fa s'enfuit du royaume
avec son fils, en raison d'un désaccord concernant du site d'Angkor. Quelques
années plus tard, en 1354, Fa Ngum, son fils, revient avec 10000 soldats dans
la région de Vientiane. Au cours de cette lutte, Chao Phi Fa trouva la mort.
Après avoir remporté la victoire, Fa Ngum fut proclamé roi de son nouveau
royaume, à Muong Soua (l'actuelle Luang Prabang), le «royaume du million
d'éléphants» («Lan Xang» en vietnamien). Son royaume était situé sur le Laos et
la Thaïlande d'aujourd'hui.
Cet empire lao a été établi de 1354 à 1707, en repoussant
l'invasion du Vietnam, de la Birmanie et du Siam.
Tout le monde sait que, dans les temps anciens, les
éléphants représentaient la force. Prétendre être le «royaume du million
d'éléphants» signifiait donc être invincible. Ils ont été appréciés pour leurs
capacités physiques sur le terrain pour le transport de bois et la traction des
matériaux. De plus, ils ont été utilisés par les rois et surtout pendant la
guerre.
Bien que les éléphants étaient autrefois beaucoup plus
répandus au Laos, actuellement on en dénombre seulement entre 700 et 1200
éléphants à l'état sauvage et 1000 domestiqués. Le Laos peut supporter une population
beaucoup plus grande, mais il y a malheureusement un manque de financement. De
nos jours, ils sont en danger, malgré qu'une association tente de les préserver
en les gardant en sécurité.
Ces derniers apporteraient la prospérité au pays. Parfois,
les agriculteurs se rendent dans la jungle et voient un éléphant blanc sauvage,
spécimen rare, qui offre la longévité et de la richesse. L'éléphant a été, est
et restera un animal sacré en Asie et plus particulièrement au Laos.
Actuellement
de nombreuses excursions sont organisées à dos d'éléphants et plus
particulièrement à Luang Prabang, qui possède un village d'éléphants. Celui-ci
assure la survie de 9 éléphants qui vivent maintenant en harmonie avec la
nature et la communauté, tenus à l'écart du travail abusif et soignés par des
vétérinaires professionnels.
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